- ‘Maurice a une grande tradition d’indépendance judiciaire… C’est ce que la démocratie mauricienne a de plus précieux’
- ‘Les zigzags autour de l’affaire MedPoint sont symptomatiques d’un mal plus profond dans notre pays. On réinvente l’histoire ou les histoires au gré des alliances’
Lors de la gestion des affaires quotidiennes, le secteur public et le secteur privé présentent un risque de corruption. Plus les fonds financiers sont importants, plus les risques d’abus existent réellement. Aucun système ne peut se garantir d’être à l’abri d’individus sans scrupules. Toutefois, la transparence et l’intégrité doivent prévaloir. Alors, des réglementations sont promulguées pour protéger le système efficacement contre toute forme de corruption. Bien entendu, chaque événement malencontreux donnant lieu à un procès doit être suivi d’une évaluation afin d’aider les juristes à identifier les failles et à proposer les amendements ou innovations nécessaires pour gérer les risques. Dans le sillage du procès MedPoint, nous avons invité Milan Meetarbhan à nous donner son avis.
Extraits:
« Il est dommage qu’on se focalise sur la question de leadership. Ce n’est pas cela la vraie question. La vraie question devrait être : « comment faire fonctionner de nouveau un parti qui a un passé qu’on ne peut gommer de l’Histoire de notre pays ? » Les travaillistes ne devraient plus cultiver le vieux réflexe de tout ramener au leader. Il faut au contraire construire un parti - pas un leader… »
« Alors que le MMM a pu au fil des mois assurer un service minimum grâce à sa force de frappe parlementaire et médiatique, on ne peut en dire autant pour le Parti Travailliste. Le propre d’un vide politique, c’est qu’il se remplit tôt ou tard. Apres la coalition de 1969, c’est une nouvelle force sur l’échiquier politique qui a rempli le vide. Est-ce que, cette fois-ci, ce sera une force existante ou une force nouvelle qui le fera ? »
Mauritius Times
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